jeudi 28 avril 2016

Les expandeurs



Les expandeurs  sont des petits ballons que l’on met sous la peau pendant une opération.
On met des expandeurs à des personnes brûlées pour cultiver de la peau.

Pendant 4 mois, les expandeurs sont gonflés tous les quinze jours, à l’hôpital avec une eau spéciale. En gonflant cela va étirer la peau. On peut avoir plusieurs expandeurs en même temps.

A la fin le chirurgien réopère et il retire les expandeurs. Il récupère la nouvelle peau et il va remplacer des endroits de peau brûlée.

Avoir des expandeurs ne fait pas trop mal mais il ne faut pas trop bouger et ne pas courir. C’est un moment assez long il faut être patient.

Tomy ( Ce1)  

mardi 26 avril 2016

Mayotte... J'arrive !


Bientôt deux ans que j’ai posé le pied à la Réunion.

Un parcours difficile : retrouver  la marche, l’équilibre, le plaisir de courir. Un traitement douloureux, la chimio qui brûle à l’intérieur du corps, un nombre de piqûres incalculable, des nausées, une grande fatigue et un réveil très douloureux après mon intervention chirurgicale.

Mais aujourd’hui après ce long combat j’ai vaincu la maladie et me voilà grandi de toutes ces épreuves.

Je pars en remerciant tous ceux qui m’ont aidé à devenir le HAMIDOUNE de 17 ans : tous mes soignants, ma psychologue, mon professeur, mon docteur, et l’éducatrice.

L’hôpital d’enfants m’a permis de faire de belles rencontres, de voir que je n’étais pas seul à me   battre. J’ai rencontré de vrais amis et grâce à eux, je suis plein d’énergie.

J’ai une pensée pour Djamal, mon « frère blagueur, de cœur» qui aurait été heureux de me voir rentrer à Mayotte!    
Il est l’heure de partir…. Bon courage à tous !

Bonne chance !

Hamidoune - 17 ans  -   976 
25 avril 2016

vendredi 22 avril 2016

Le feuileton d'Hermès

 
 
On aime bien ce livre parce qu’il raconte des aventures, il y a du suspense, c’est surprenant, il y a des belles déesses et des dieux puissants.
 Il y des sentiments, des trahisons, des regrets, des naissances, des vengeances, de la violence, de la rivalité, de l’amour et toutes les choses de la vie.
 On aime la façon dont le texte est écrit, car il y a des mots que l’on découvre, il y des belles illustrations dans chaque épisode.
Nous vous conseillons de lire ce livre.
 
Abdou et Anrif.
 
 
 

jeudi 21 avril 2016

Le sommeil



C’est quelque chose de très important car pendant le sommeil, le cerveau mémorise et organise ce qu’il a appris dans la journée. Pendant le sommeil, le corps fabrique une hormone qui fait grandir : c’est l’hormone de croissance.

Quand on dort le cœur bat moins vite et la respiration est plus lente. Les muscles se relâchent.

On sait quand on a besoin de dormir car les yeux picotent, on bâille sans arrêt et on a un peu froid.

Quand on dort on fait des cycles de sommeil (de 4 à 6).  Un cycle dure entre 1h30 et 2 heures.

Quand on est à l’hôpital, ce n’est pas toujours facile de bien dormir avec le bruit, les soins et la lumière.    

Tomy ( Ce1)

Ma scolarité à Mayotte.

En ce moment je suis à La Réunion mais avant j’allais au Collège à Mayotte, à l’abattoir sur Petite Terre.

Le collège n’était pas loin de chez moi, c’est pour cela que je l’avais choisi. Mais sans savoir ce qui allait m’arriver. Le premier jour, j’ai rencontré des gens qui étaient dans la même classe que moi en PPF. J’avais un problème au dos, à la colonne vertébrale, et du coup cela me faisait une bosse et j’étais penché vers l’avant. Les gens m’appelaient Papi et me disaient «  Eh ! Redresse toi ! ».

Il y a des gens qui ne voulaient pas que je reste avec eux car ils avaient honte avec moi. D’autres me comprenaient et savaient que je ne le faisais pas exprès.

Des jeunes venaient m’embêter et partaient en courant, car ils savaient que je ne pouvais par les rattraper. Ils voulaient appuyer sur la bosse dans mon dos.

Pour moi cela était embêtant, difficile à vivre, et je ne voulais pas faire une deuxième année dans ce collège. Alors, j’ai demandé un transfert au collège de Pamandzi. J’ai signé les papiers sans en parler à ma maman car j’avais peur qu’elle refuse. Ensuite je lui ai expliqué pourquoi j’avais ça.

Au collège de Pamandzi, j’ai rencontré de nouveaux amis. Quand on sortait du collège, parfois, ils me raccompagnaient jusqu’à la route qui va chez moi pour que personne ne m’embête.

Le collège à Mayotte n’a pas changé, il y a souvent des bagarres, de la violence, du trafic.  Cela aussi s’explique par la rivalité entre les quartiers.

Si j’avais été en forme, je ne serais pas resté les bras croisés. Je me serais sûrement défendu. Le gens ne se mettent pas à la place des autres et ne se demandent pas ce qu’ils ressentiraient.

Anrifdine.   

samedi 2 avril 2016

Mon passage


Je suis à l’hôpital car j’ai eu un accident de la route. J’étais entre la vie et mort  pendant un mois, puis à l’hôpital d’enfants  j’ai réappris à marcher et à écrire à nouveau. J’ai su il y a quelques jours qu’aujourd’hui je rentrais chez moi. Je vais revoir mes amies et ma famille. J’ai mis du temps à me souvenir de ce que j’aimais faire avant, mais maintenant j’ai progressé : je le sais.
Je repars mieux que je ne suis arrivée, même si je dois poursuivre ma rééducation à St Pierre.
Au revoir.

Marine – 14ans

mercredi 30 mars 2016

Mon saut en parapente

Ça faisait longtemps que je me disais que j’aimerais faire du parapente mais j’avais peur.

J’avais peur car je ne savais pas comment ça allait se passer, surtout quand on est en fauteuil.

Pendant les vacances on a téléphoné à un club de Saint-Leu pour prendre un rendez-vous.
On est parti en voiture aux Colimaçons pour le décollage.
Mais je n’étais pas tout seul. Il y avait d’autres personnes, mais j’étais le seul en fauteuil.

Pour le moniteur, c’était aussi la première fois qu’il accompagnait quelqu’un en fauteuil.
Il m’a bien installé et accroché dans un fauteuil à trois roues et j’ai mis un casque.
Pour le décollage, il y avait trois personnes pour aider. Au début la voile ne s’est pas bien gonflée et j’ai eu un peu peur. Le moniteur aussi je crois !
Mais la deuxième fois on a décollé.  Tout de suite on a une très belle vue.

On a suivi un paille en queue, comme nous, il cherchait des courants d’air  pour voler.
J’ai survolé Kélonia, le lagon, la barrière de corail. Mon vol a duré 25 minutes. J’ai appris à piloter le parapente avec les poignées. Il y en avait deux, une dans chaque main. Si on tire à gauche ça tourne à  gauche,  si on tire à droite ça tourne à  droite. C’est simple !

Le moniteur m’a montré son altimètre cela lui permet de savoir l’altitude à laquelle on est. Je pense que l’on est monté à 1 000 mètres.


Quand on est en l’air, on se sent bien, au frais, on n’a plus envie de redescendre sur terre. Ce saut en parapente  m’a vraiment donné envie de recommencer et d’apprendre à le faire tout seul. 

Anrifdine.

mardi 8 décembre 2015

Concert de Pat Jaune au TEAT de Champ Fleuri

 
 
Le Mardi 8 décembre nous sommes partis de l'hôpital vers 9H00 pour aller voir un concert de Pat Jaune au TEAT de Champ Fleuri.
Il n'y avait pas que des enfants de l'hôpital, la salle était pleine d'enfants d'écoles.
Le titre du spectacle était : "Viens voir la Réunion, Musique d'antan" .
Ils ont joué et chanté des chansons de la Réunion, des années 1970.
 
Les musiciens de Pat Jaune ont plusieurs instruments : guitare, contrebasse, banjo, caisse claire.
Les musiciens faisaient aussi un peu de comédie. Il y avait aussi une femme qui dansait le Séga.
 
Je crois que les enfants ont bien aimé, moi à moitié, car ce n'est pas trop mon genre de musique.
 
Anrif'

lundi 30 novembre 2015

La fête de la science 2015




Hier, nous sommes partis à la fête de la science, au parc des expositions de Saint-Denis.

Nous avons découvert beaucoup de choses.
C’était intéressant pour les enfants et pour les adultes.
Nous avons vu comment fonctionne un microscope.

On a pu observer une mouche, des cellules buccales ( de la bouche), des champignons.

 On a pu observer une maquette de l’oreille. Il y a différentes parties ( le pavillon, le conduit auditif,  le tympan, le nerf auditif…)

 

On a vu une imprimante en 3 dimensions. Elle tourne et verse du plastique pour faire l’objet en 3D.

 

On a vu une exposition sur les requins. On a appris différentes choses sur les requins. Le requin ne s’arrête jamais de nager, il se place contre le courant pour recevoir de l’oxygène plus facilement.

Le requin marteau a une vision dans toutes les directions.

Les requins ont plusieurs rangées de dents, comme cela sil une dent tombe, il y en a une autre qui la remplace.

On peut savoir quand il y a une attaque sur une personne, quel est le requin, en regardant les traces de la blessure.

A la Réunion on trouve 42 espèces différentes. Les plus dangereux sont les requins tigres (rayures)  et les requins bouledogues.

La raie est fait partie de la famille des requins. Elle vit souvent dans le sable et elle a une mâchoire qui lui permet d’écraser les coquillages, les crabes…

Le requin baleine est le plus grand des requins. Il peut mesurer jusqu’à 20 mètres.

Le requin est important dans l’océan car il est un nettoyeur des mers, il mange les poissons malades et est très important dans la chaîne alimentaire.

On a vu comment récolter du sel, la fabrication du sucre de canne. On a découvert et senti des parfums d’huiles essentielles.

 

Puis on a terminé par l’observation de roches volcaniques (lave cordée, bombes volcaniques, pierres ponce, lave en croûte de pain).

On a observé une roche volcanique au microscope. Quand on tourne la lamelle, les couleurs changent. 

 
Anrifdine.

mardi 24 novembre 2015

Les pieds sur terre



10 ans les pieds sur terre
17 ans six pieds sous terre
Aujourd’hui j’suis un nouvel itinéraire
Et de ma jeunesse, je fais l’inventaire

J’ai commencé ma nouvelle excursion
Un périple jamais tenté
Une virée vers de nouveaux horizons
Tel un routard en train de divaguer

Loin des murs de l’école
J’ai levé le pied sur ma scolarité
Préférant mes premières gouttes d’alcool
A l’ennui des cours sans intérêt
 
J’ai pris un nouveau chemin avec mes dalons
On a commencé à vouloir tout explorer
Pour voyager pas besoin de prendre l’avion
On avait tout ce qu’il nous fallait pour planer

Découvrir des terrains hostiles
Où je me déplace sans prise de tête
Dans cette aventure tranquille
J’avance en vagabond malhonnête.

Je déambule,
Comme un migrant dans la solitude
Une ballade en pleine altitude
C’est une virée temporaire
Dans un avenir éphémère

Mais au lever d’un jour
Après une folle  nuit
Mon avion a mal atterrit
Ce fut le commencement de mes ennuis

De l’avion je suis passé à la galère
Chaque jour je rame sur mon lit d’hôpital
Pas moyen de partir, dans les couloirs j’erre
Ma seule évasion mes deux tafs de zamal

J’aimerais tant pouvoir flyer
Migrer vers d’autres horizons
Aller au pays des quatre saisons
S’en aller avec ma moitié.

Florian.