Depuis le mardi 11 septembre 2012, nous avons commencé un atelier marionnettes avec l'aide de Catherine, une bénévole. Les trois classes participent, avec d'autres enfants du CRFI. Nous nous retrouvons une heure tous les mardis.
On a commencé par observer quelques types de marionnettes.
Puis, on a choisi chacun son personnage...
Voilà, où nous en sommes . A vous de deviner quels personnages sont en fabrication !
Dylan (GS)
Ce blog est crée dans le but de communiquer les travaux des élèves accueillis au sein des trois classes de l'Unité d'enseignement de l'Hôpital d'enfants de Saint Denis de la Réunion. Il s'adresse aux élèves, à leur famille, leur école d'origine, leurs amis et à toutes personnes curieuses de voir ou de lire les productions des élèves. Les textes des enfants reflètent leurs coups de coeur, leurs réflexions, le fruit de leur imagination.
mardi 25 septembre 2012
mercredi 19 septembre 2012
Matin Brun
Vous connaissez certainement cette courte nouvelle de 12 pages sinon je vous conseille de la lire...
Elle se termine comme ceci.
"On frappe à la porte. Si tôt le matin, ça n’arrive jamais. J’ai peur. Le jour n’est pas levé, il fait encore brun dehors. Mais arrêtez de taper si fort, j’arrive…"
Coralie en a écrit la suite. La voici.
Bonne lecture
A peine ai-je posé ma main sur la poignée de la porte qu’on me saute dessus comme un chien brun enragé en hurlant que je suis arrêté pour avoir eu un chat noir et blanc. Ils m’emmènent dans un camion brun de l’Etat. Après plusieurs heures je retrouve Charlie. C’est si sombre et si calme. Tout le monde me regarde de haut en bas, puis on m’enferme juste en face de Charlie. Un matin, une fois les milices parties Charlie me fait signe et me dit :
- J’aurais du garder mon labrador noir !
- Quand j’y pense j’ai pitié de ce petit garçon et de son chien blanc ! dis-je
- Juste parce qu’on en a eu un avant ? Avant quoi ? C’est quoi cette loi ? me répondit-il.
- On aurait du agir avant !
- Oui c’est ça agir ! Et dès demain ! Il faut qu’on sorte d’ici, dit Charlie. Cette fois, ne restons plus inactif face à cette injustice !
- Quel est ton plan ? Penses-tu qu’ils vont nous tuer comme ces pauvres bêtes qu’on a laissé mourir dans l’indifférence ? lui demandais-je.
- Mais non, dit Charlie, à 11h00 chaque jour un camion de livraison arrive et personne ne porte plus attention aux prisonniers. Dans un moment on pourra sortir d’ici.
Comme prévu Charlie a utilisé une sorte de vis et la porte s’est ouverte. Nous nous sommes sauvés. On a eu l’impression de courir à travers bois pendant des heures tellement on avait peur d’être rattrapé par les chiens bruns mais on a fini par arriver à un endroit que Charlie connaissait bien une petite maison qui appartenait à un de ses cousins journaliste au Quotidien. On frappe à la porte. Des hommes armés nous sautent dessus.
- Qui êtes-vous ? hurla un homme baraqué.
- Mon cousin vit ici, répondit Charlie.
- Quel cousin ? Il y a que nous qui vivons ici insista l’homme.
- Jean !
- Jean ? Tu es son cousin ? Oui il y vivait mais il est mort. Rentrez il ne faut pas rester là dit l’homme en nous accompagnant à l’intérieur.
- Il est mort mais comment ? demanda Charlie.
- Les milices voyons ! L’Etat brun !
- Parce qu’il travaillait pour le Quotidien ? ajouta Charlie.
- Oui, répondit l’homme mais aussi parce qu’il a voulu se venger de la fermeture de son journal et de l’arrestation de ses collègues. Il a attaqué seul une patrouille de bruns qui passait dans la forêt tout près d’ici. Mais… ils étaient plus nombreux.
- Et vous qui êtes vous ? dit Charlie.
- On est des amis de ton cousin, on vit tous ici pour se cacher et pour organiser la résistance.
- Je dois venger la mort de mon cousin ! dit Charlie énervé.
- Unissez-vous à nous on fera des actions ensemble ! s’exclama l’homme.
Je commençais à avoir peur on venait tout de même de se débarrasser des bruns en s’échappant de la prison. Mais Charlie insistait et j’étais quand même son vieil ami. Et puis je ne pouvais pas baisser les bras une deuxième fois.
Après un mois passé aux côtés des résistants à manipuler nos armes et à préparer nos plans nous étions prêts pour notre opération. Il faisait nuit, on avait déjà repéré les milices qui tournait dans la forêt depuis quelques temps. Nous étions cachés derrière un mur de pierres. Quand la patrouille arriva près de nous, Charlie commença à tirer dans tous les sens et je fis de même. Plusieurs bruns furent touchés tandis que d’autres se sauvèrent pour demander du renfort. Et là, rapidement une troupe de miliciens arriva vers nous. A côté de moi il y avait un trou assez profond alors je n’ai pas hésité un seul instant et j’ai glissé. Puis je me suis recouvert de feuilles. J’entendis du bruit, des pas, des coups de feu et des cris. J’ai attendu, attendu et puis soudain plus rien.
J’ai hésité à sortir… J’ai regardé sans me faire remarquer, encore choqué par ce qui venait de se passer. J’avais peur de ce que j’allais trouver. Je sortis de mon trou et je vis les résistants et Charlie morts, par terre tous en sang. Je me suis trainé jusqu’à Charlie. J’ai regardé son visage une dernière fois en pleurant. Puis je me suis sauvé vite, très vite avant que les milices ne me repèrent.
J’ai couru vers le port pour prendre mon ancien bateau qui part chance était encore là. Je suis monté à bord et je suis parti dans le pays voisin en espérant que les bruns n’y soient pas déjà…
Coralie ( 2nde)
mardi 18 septembre 2012
Sortie à la bibliothèque
Aujourd'hui nous sommes allés à la bibliothèque Alain Lorraine à côté de l'hôpital.
Nous avons lu des livres et j'ai pris des photos des livres.
Nous avons lu des livres et j'ai pris des photos des livres.
Saïd ( CP)
jeudi 6 septembre 2012
Ray Charles, une légende de la musique
Ray Charles Robinson est né le 23 septembre 1930, issu d’une famille très pauvre, il est élevé par sa mère Aretha Williams à Greenville en Floride. Son enfance est marquée par des traumatismes physiques et psychologiques : À 4 ans il est atteint d’un glaucome et un an plus tard il est le témoin impuissant de la noyade de son petit frère qui n’avait que 3 ans. À l’âge de 7 ans il devint pleinement aveugle il fût donc contraint de se rendre dans une institution spécialisée. Mais, c’est dans cet établissement que durant 9 ans il pût apprendre la composition ainsi que la pratique de plusieurs instruments, dont la clarinette, le saxophone alto et le piano. Malgré un enseignement essentiellement classique, il préfèrera rapidement se diriger vers des musiques plus contemporaines tel que le gospel, le jazz, le blues et la country.
À seulement 17 ans, après avoir traversé tout le pays pour s'installer à Seattle, il commence à se produire dans les clubs (comme le Rocking Chair) comme chanteur, accompagné de sa propre formation. En 1949, il enregistre pour la première fois sous son propre nom. C'est à cette époque qu'il rencontre Quincy Jones, avec qui il se lie d'amitié. Il signe un contrat chez Swing Time Records après avoir rencontré Jack Lauderdale et après plusieurs disques avec des succès modestes, Rocking Chair Blues ou The Ego Song, il enregistre Baby, Let Me Hold Your Hand, qui se place dans les premières places des R&B charts en 1951.
Aidé par Atlantic Records, sa maison de disques, qui lui laisse toute liberté de création, Ray Charles va connaître une décennie de succès. Le premier succès qu'il enregistre est The Sun Gonna Shine Again, produit par Ahmet Ertegün, son producteur et fondateur d'Atlantic Records. Il compose son premier grand succès I Got a Woman. Viennent ensuite Hallelujah I Love Her So, Drown in My Own Tears, This Little Girl of Mine, Swannee River Rock,The Right Time. Il faut attendre la sortie de What'd I Say qu'il improvise en 1959 lors d'un concert dans un club de Milwaukeeen et The Genius Of Ray Charles, pour que sa notoriété s'élargisse dans de notables proportions.
En 1963 les affaires marchent tellement bien pour Ray Charles qu’il s’associe à son gérant Joe Adams et monte sa propre société de production ‘’ Ray Charles Entreprise ‘’. Il joue aussi dans le film Ballad In Blue en 1964. Après un petit blanc dans sa carrière, Ray Charles revient en force en 1966, avec Let's Go Get Stoned. Après quelques chansons aux résultats encore honorables, il se fait oublier petit à petit. À la fin des années 1970 et au cours des années 1980, il fait quelques apparitions, à l'occasion d'événements tels que le film The Blues Brothers ou la chanson We Are the World au bénéfice de USA for Africa.
Malgré de nombreux changements de maisons de disques, il n'obtient plus que de modestes succès. Seule exception, son duo avec Chaka Khan en 1989, I'll Be Good to You, qui le réconcilie brièvement avec les pop charts. Ray Charles continue inlassablement de tourner dans le monde entier à guichet fermé auprès de son public d'admirateurs jusqu'à un âge avancé malgré une désaffection du grand public.
Il est récompensé de douze Grammy Awards, parmi les très nombreuses récompenses et distinctions qu'il reçoit au cours de sa carrière. Il est un des premiers à entrer au Rock'n'Roll Hall of Fame en 1986. Il reçoit la médaille de Chevalier des Arts et Lettres cette même année et la chanson Georgia on My Mind est consacrée hymne officiel de l'État de Géorgie en 1979. Dans les années 1990, Ray Charles recommence à faire parler de lui, notamment pour la publicité pour Pepsi-Cola : You Get The Right One Baby et quitte définitivement les petits piano-bars pour revenir à la grande scène notamment avec l'album Genius Loves Company, de 2004, composé de duos.
Il meurt à 73 ans d'une maladie du foie, le 10 juin 2004, dans sa maison de Beverly Hills, accompagné de sa famille. Il donnera 1 million de dollars à chacun de ses enfants, et repose désormais au cimetière d'Inglewood en Californie.
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