mardi 20 novembre 2012

Le papangue

Le papangue est une espèce endémique de la Réunion. C'est-à-dire qu’on ne le trouve qu’à La Réunion. C’est un rapace.C’est aussi une espèce en danger, en voie de disparition.  Il est protégé depuis le 17 février 1989. Les principales menaces pour le papangue sont pour 50% le braconnage, pour 40% l’empoisonnement secondaire lié à la mort aux rats et enfin 10% de collision.

On peut observer des papangues dans tous les milieux de l’île, dans les montagnes. Il chasse dans les champs de canne, les vergers, des rats et des tangues ( « ti museau » en créole)

Le mâle est noir, gris et blanc et la femelle est plutôt marron avec une tâche blanche sur la queue.
 un mâle.

 Le papangue peut pondre jusqu’à 3 œufs mais le plus souvent seulement 1 survivra. La femelle pond ses œufs au sol dans un petit nid. Les rats viennent souvent manger les œufs.
Il faut préserver l'espèce car c'est un très joli animal que j'aime regarder.
                                   Lucas ( CM2)

vendredi 16 novembre 2012

La fête de la science

Jeudi 15 novembre nous sommes allés à la fête de la science au parc des expositions à St Denis. Nous avons vu beaucoup de choses.

Nous avons regardé le soleil dans un télescope spécial, avec des filtres pour ne pas s’abîmer les yeux. Nous avons vu une grosse boule rouge.

Nous avons ensuite observé du sable de la plage à travers une loupe binoculaire.




On a compris que le sable provient des coraux morts qui peu à peu se cassent et sont ramenés par la mer. Le nom des coraux est écrit en latin.

  

Nous avons réalisé une planche d’un herbier avec une plante séchée .
Un saunier nous a expliqué la fabrication et la récolte du sel à La Réunion. Il ne sont que 4 sauniers sur l'île à faire ce métier.
On fait la différence entre la fleur de sel très fine qui se récolte à la surface et que l'on met sur les salades et et le gros sel.


Il y avait plusieurs robots électroniques. Nous avons vu un robot qui trouvait tout seul des balles puis tapait dedans. Nous avons aussi piloté un robot avec une manette. Un monsieur nous a expliqué comment on faisait pour programmer les robots avec un ordinateur.

Dans un autre stand, on nous a expliqué les espèces endémiques et les espèces invasives à la Réunion.
Les espèces endémiques sont celles qui n’ont pas été introduites par l’homme et que l’on ne trouve qu’à La Réunion.



 Les espèces invasives peuvent être dangereuses pour les espèces endémiques car elles se développent très vite et sont agressives.



Nous avons fait des bulles en soufflant dans un bout de tuyau trempé dans un mélange liquide.
Dans ce mélange il y avait de l’eau, du liquide vaisselle et du sirop de sucre de canne. On ajoute du sirop pour deux raisons : car il colle donc les bulles sont plus solides et car avec le sucre l’eau s’évapore moins vite, donc les bulles durent plus longtemps.

On a aussi fabriqué de l’électricité. Saïd a tourné la manivelle d’une roue. La roue faisait tourner une bobine qui créait de l’électricité. On pouvait la mesurer avec un appareil.


On a vu un monsieur souffleur de verre. Il chauffait le verre pour lui donner une forme puis a soufflé dedans. Le verre peut devenir aussi fin qu’une feuille de papier et se casser rien qu’en soufflant dessus.




Nous avons réalisé une page d'un herbier en collant une plante séchée et les explications qui vont avec ( nom, famille, lieu de récolte)


Saïd et Lucas


jeudi 8 novembre 2012

Les chiens de sauvetage

Un chien de sauvetage est un chien utilisé pour sauver des personnes.
Ils sont beaucoup utilisés en montagne ou en mer (Terre-neuve, Labrador retriever, berger allemand) et dans les régions difficiles d'accès.



Après une avalanche, le chien est indispensable puisqu'il est beaucoup plus rapide que l'homme dans son travail. Pendant une d'avalanche, chaque minute compte. 20 pisteurs travaillant 20 heures ratissent la même surface qu'un seul chien en 2 heures !


Les capacités olfactives (sentir)  et auditives (entendre)  du chien sont plus développées que celles de l'Homme.
Les talents exceptionnels des chiens sont ainsi employés pour trouver et sauver les personnes disparues.

Pour qu’un chien puisse être sauveteur, il faut le dresser pendant longtemps.
Je trouve que ces chiens sont très beaux et qu’ils travaillent très bien.
Ils rendent service aux hommes.
                           Lucas ( Cm2)

mardi 6 novembre 2012

L’histoire de l'éléphant qui éternuait tout le temps

L’éléphant arrive en éternuant
L’éléphant : Atchoum ! Atchoum ! Atchoum ! Ah là là que m’arrive t-il ce matin… ?  Atchoum ! Atchoum ! Je crois que j’ai attrapé un rhume ! Atchoum ! Atchoum !
Le paille en queue passe par là
Le paille en queue : Bonjour l’éléphant mais qu’est ce qui t’arrive ce matin ?
L’éléphant : Atchoum ! Atchoum ! Je ne sais pas, depuis que je me suis levé je n’arrête pas d’éternuer. Atchoum ! Atchoum !
Le paille en queue : C’est étrange ! Peut-être que tu devrais aller voir le vétérinaire pour qu’il te soigne.
L’éléphant : Oui je devrais… Atchoum ! Mais j’ai trop peur qu’il me fasse une piqûre.
Le paille en queue : Mais non il ne va pas te piquer. Il regardera juste ta trompe pour voir ce qu’il y a dedans.
L’éléphant : Mais toi mon ami tu ne voudrais pas regarder dans ma trompe si il y a quelque chose ? Atchoum !
Le paille en queue : Oui, je peux regarder mais tu sais moi je ne suis pas un vétérinaire !
Le paille s’approche de la trompe et regarde à l’intérieur.
L’éléphant : Alors est-ce que tu vois quelque chose ? Atchoum !
Le paille en queue : Et oh  doucement les postillons ! Retiens toi un peu …Oui je crois que je vois quelque chose
L’éléphant : Mais qu’est ce que c’est ?
Le paille en queue : Quelque chose !
L’éléphant : Tu dis que  tu vois quelque chose mais quelque chose comme quoi ?
La paille en queue : Quelque chose de petit ! Je crois que j’ai vu quelque chose comme une queue !
L’éléphant : Une queue ! Atchoum ! Mais qu’est ce que vient faire une queue dans ma trompe !
Le paille en queue : Eh attend !
L’éléphant : Quoi encore ? Tu vois autre chose ?
Le paille en queue : Je crois que je vois aussi deux petites oreilles !
L’éléphant : Des oreilles ? Mais tu n’es pas en train de délirer ?
Le paille en queue : Eh attend j’essaie de t’aider moi. Si je te dis que j’ai vu une queue et des oreilles, crois-moi, j’ai des bons yeux !
L’éléphant : Mais tu crois que tu peux me l’enlever ?
Le paille en queue : Oui mais avec quoi il faudrait quelque chose de long et de pointu.
L’éléphant : Et bien prend ta queue. Atchoum !
Le paille en queue : Ma queue ! Ah non jamais elle est trop belle pour que je la salisse dans ta trompe toute sale.
L’éléphant : Mais aide moi ! Oubli un peu ta queue pense à moi !
 Le paille en queue : Mais j’essaye et arrête de crier comme ça.
Mais ma queue, imagine ma queue…
L’éléphant : Allez ! Je t’en prie aide moi. Atchoum !
Le paille en queue : Bon d’accord je vais essayer avec ma queue… mais je ne sais pas si je vais y arriver
Le paille en queue rentre sa queue dans la trompe de l’éléphant et une petite souris en sort
L’éléphant : Ah ! ah ! Une souris, c’était donc ça, c’est à cause de ça que j’éternuais depuis ce matin.
La souris : Ah ! excusez-moi,  Monsieur l’éléphant il faisait nuit et je croyais être dans un trou et je ne trouvais plus mon chemin ! Je ne savais pas  que c’était votre trompe
Le paille en queue : Et bien la prochaine fois Madame la souris évitez de rentrer dans la trompe de l’éléphant car moi c’est la dernière fois que je mets ma belle queue blanche ici… vous pouvez me croire !

Fin
Texte co-inventé par Saïd et Rayssa

mardi 23 octobre 2012

La boussole et les aimants

Au début le maître nous a montré une boussole. Nous avons manipulé la boussole.
Sur la boussole on voit des lettres et des aiguilles. Il y a une aiguille qui est rouge. C’est celle qui indique le nord.
Chaque lettre indique :
N à le nord                                    Sà le sud
E à l’est                                         W à l’ouest.
On s’est demandé pourquoi l’aiguille rouge indique tout le temps la même direction.
On a essayé de la faire changer de direction. On n’a pas réussi. Ensuite on a utilisé un aimant que l’on a approché de l’aiguille métallique. Car on a vu que les aimants attirent les objets métalliques.
Voici les deux aimants utilisés.

 A gauche on voit les objets métalliques attirés par l’aimant.
A droite on voit les objets qui ne sont pas attirés (comme le papier, le plastique).

Enfin sur ces deux images on voit la boussole au même endroit. Mais la position de l’aiguille n’est pas pareille, elle est attirée par l’aimant.

                                 

On se demande toujours pourquoi l’aiguille rouge indique la même direction. Qu’est ce qui l’attire ?
On a fait des recherches et on a vu que l’aiguille est attirée par le champ magnétique de la terre. L’aiguille rouge montre le pôle Nord et la blanche le pôle sud.
A quoi sert une boussole ?
Cela peut servir à montrer le chemin, à retrouver l’endroit où on habite.

                                                               Saïd et Mattéo

L'espoir

A toi qui arrives,

Tout au début quand tu arrives à l’hôpital c’est difficile. Loin de ta famille, tu te sens seul et tu te fermes sur toi même. On peut être loin de son pays, de ses amis, de ses habitudes.

Avec le temps tu te rends compte que tu n’es pas seul. Il y a ici d’autres enfants avec qui tu peux parler, jouer, oublier un peu comment tu es, rire et t’amuser.
Les adultes aussi sont là pour toi, pour nous.
Il faut donc te battre pour toi, même si c’est dur.

Il faut garder
L’espoir de vivre
L'espoir d’espérer
L’espoir de continuer


Laïla

jeudi 4 octobre 2012

Critique du film Little Miss Sunshine



Ce film évoque l’histoire de la famille Hoover dont chaque personne s’est fixé un but. Le père, Richard, partage le monde entre deux catégories, les perdants et les gagnants. Il souhaite faire connaître une méthode qu’il a élaborée pour devenir un gagnant. Son père Edwin, personnage original, vulgaire qui profite au maximum de la vie en se droguant à la moindre occasion.
La mère Shéryl, toujours en action souhaite que sa famille soit heureuse et elle gère les soucis de chacun.  Notamment, ceux  de son frère Franck,  professeur d’université dépressif et suicidaire et de son fils Dwayne, adolescent en pleine crise, qui a décidé de ne plus parler, mal dans sa peau et qui souhaite se dégager de sa famille qu’il déteste.
Enfin, Olive, petite fille de 7 ans coquette et rondelette, heureuse et insouciante,  qui n’a qu’un seul rêve de participer à un concours de beauté.
Olive va être retenue pour le concours de Little Miss Sunshine qui se passe en Californie. Toute la famille va se rendre à ce concours  qui se déroule à deux jours de route de leur maison dans un  vieux minibus. Nous suivons donc  les personnages dans un road movie durant lequel ils vont s’affronter, s’aider, se comprendre et où chacun va se libérer de ses angoisses.
Cette comédie critique la société où l’apparence est plus importante que le bien être de chacun.
Comme on le voit sur cette photo où les jeunes filles du concours ressemblent à de vraies poupées Barbie.
Ce qui m’a plu dans ce film c’est que les personnages réalisent à la fin que l’important c’est de s’amuser, de s’aider et de se comprendre. Je retiens cette phrase de Dwayne :
«  la vie n’est qu’une succession de concours de beauté….il faut faire ce que l’on aime et le reste on s’en fout ! »
Ce film est drôle, parfois émouvant et je vous le conseille vivement !
Laïla ( Lycée 1ère)

mardi 2 octobre 2012

Ma passion des voitures

J’aime beaucoup les voitures depuis que j’ai quatre ans.
J’aime surtout les Audi et les Volvo. Je connais presque toutes les marques et leur sigle.
Voici les sigles d’Audi et de Volvo :


J’aime aussi les BMW série 3 break comme celle de  la photo


Je lis souvent des journaux sur les voitures cela me sert à savoir comment elles sont à l’intérieur.
Chez moi j’ai beaucoup de petites voitures. J’ai une Lamborghini Aventador rouge comme celle la.


Mon rêve est d’avoir une voiture, mais il faut attendre d’avoir le permis, c'est-à-dire 18 ans !

                                                                   Mattéo ( classe de CE1)

mardi 25 septembre 2012

l'atelier marionnettes

Depuis le mardi 11 septembre 2012, nous avons commencé un atelier marionnettes avec l'aide de Catherine, une bénévole. Les trois classes participent, avec d'autres enfants du CRFI. Nous nous retrouvons une heure tous les mardis.
On a commencé par observer quelques types de marionnettes.
Puis, on a choisi chacun son personnage...

Voilà, où nous en sommes . A vous de deviner quels personnages sont en fabrication !

Dylan (GS)

mercredi 19 septembre 2012

Matin Brun



Vous connaissez certainement cette courte nouvelle de 12 pages sinon je vous conseille de la lire...
Elle se termine comme ceci.

"On frappe à la porte. Si tôt le matin, ça n’arrive jamais. J’ai peur. Le jour n’est pas levé, il fait encore brun dehors. Mais arrêtez de taper si fort, j’arrive…"
Coralie en a écrit la suite. La voici.
Bonne lecture

A peine ai-je posé ma main sur la poignée de la porte qu’on me saute dessus comme un chien brun enragé en hurlant que je suis arrêté pour avoir eu un chat noir et blanc. Ils m’emmènent dans un camion brun de l’Etat. Après plusieurs heures je retrouve Charlie. C’est si sombre et si calme. Tout le monde me regarde de haut en bas, puis on m’enferme juste en face de Charlie. Un matin, une fois les milices parties Charlie me fait signe et me dit :
-          J’aurais du garder mon labrador noir !
-          Quand j’y pense j’ai pitié de ce petit garçon et de son chien blanc ! dis-je
-          Juste parce qu’on en a eu un avant ? Avant quoi ? C’est quoi cette loi ? me répondit-il.
-          On aurait du agir avant !
-          Oui c’est ça agir ! Et dès demain ! Il faut qu’on sorte d’ici, dit Charlie. Cette fois, ne restons plus inactif face à cette injustice !
-          Quel est ton plan ? Penses-tu qu’ils vont nous tuer comme ces pauvres bêtes qu’on a laissé mourir dans l’indifférence ? lui demandais-je.
-          Mais non, dit Charlie, à 11h00 chaque jour un camion de livraison arrive et personne ne porte plus attention aux prisonniers. Dans un moment on pourra sortir d’ici.
Comme prévu Charlie a utilisé une sorte de vis et la porte s’est ouverte. Nous nous sommes sauvés. On a eu l’impression de courir à travers bois pendant des heures tellement on avait peur d’être rattrapé par les chiens bruns mais on a fini par arriver à un endroit que Charlie connaissait bien une petite maison qui appartenait à un de ses cousins journaliste au Quotidien.  On frappe à la porte. Des hommes armés nous sautent dessus.
-          Qui êtes-vous ? hurla un homme baraqué.
-          Mon cousin vit ici, répondit Charlie.
-          Quel cousin ? Il y a que nous qui vivons ici insista l’homme.
-          Jean !
-          Jean ? Tu es son cousin ? Oui il y vivait mais il est mort. Rentrez il ne faut pas rester là dit l’homme en nous accompagnant à l’intérieur.
-          Il est mort mais comment ? demanda Charlie.
-          Les milices voyons ! L’Etat brun !
-          Parce qu’il travaillait pour le Quotidien ? ajouta Charlie.
-          Oui, répondit l’homme mais aussi parce qu’il a voulu se venger de la fermeture de son journal et de l’arrestation de ses collègues. Il a attaqué seul une patrouille de bruns qui passait dans la forêt tout près d’ici. Mais… ils  étaient plus nombreux.
-          Et vous qui êtes vous ? dit Charlie.
-          On est des amis de ton cousin, on vit tous ici pour se cacher et pour organiser la résistance.
-          Je dois venger la mort de mon cousin ! dit Charlie énervé.
-          Unissez-vous à nous on fera des actions ensemble ! s’exclama l’homme.
Je commençais à avoir peur on venait tout de même de se débarrasser des bruns en s’échappant de la prison. Mais Charlie insistait et j’étais quand même son vieil ami. Et puis je ne pouvais pas baisser les bras une deuxième fois.
Après un mois passé aux côtés des résistants à manipuler nos armes et à préparer nos plans nous étions prêts pour notre opération. Il faisait nuit, on avait déjà repéré les milices qui tournait dans la forêt depuis quelques temps. Nous étions cachés derrière un mur de pierres. Quand la patrouille arriva près de nous, Charlie commença à tirer dans tous les sens et je fis de même. Plusieurs bruns furent touchés tandis que d’autres se sauvèrent pour demander du renfort. Et là, rapidement une troupe de miliciens arriva vers nous. A côté de moi il y avait un trou assez profond alors je n’ai pas hésité un seul instant et j’ai glissé. Puis je me suis recouvert de feuilles. J’entendis du bruit, des pas, des coups de feu et des cris. J’ai attendu, attendu et puis soudain plus rien.
J’ai hésité à sortir… J’ai regardé sans me faire remarquer, encore choqué par ce qui venait de se passer. J’avais peur de ce que j’allais trouver. Je sortis de mon trou et je vis les résistants et Charlie morts, par terre tous en sang. Je me suis trainé jusqu’à Charlie. J’ai regardé son visage une dernière fois en pleurant. Puis je me suis sauvé vite, très vite avant que les milices ne me repèrent.
J’ai couru vers le port pour prendre mon ancien bateau qui part chance était encore là. Je suis monté à bord et je suis parti dans le pays voisin en espérant que les bruns n’y soient pas déjà…
                                              
Coralie ( 2nde)

mardi 18 septembre 2012

Sortie à la bibliothèque

Aujourd'hui nous sommes allés à la bibliothèque Alain Lorraine à côté de l'hôpital.

Nous avons lu des livres et j'ai pris des photos des livres.




















Saïd ( CP)

jeudi 6 septembre 2012

Ray Charles, une légende de la musique

Ray Charles Robinson est né le 23 septembre 1930, issu d’une famille très pauvre, il est élevé par sa mère Aretha Williams à Greenville en Floride. Son enfance est marquée par des traumatismes physiques et psychologiques : À 4 ans il est atteint d’un glaucome et un an plus tard il est le témoin impuissant de la noyade de son petit frère qui n’avait que 3 ans. À l’âge de 7 ans il devint pleinement aveugle il fût donc contraint de se rendre dans une institution spécialisée. Mais, c’est dans cet établissement que durant 9 ans il pût apprendre la composition ainsi que la pratique de plusieurs instruments, dont la clarinette, le saxophone alto et le piano. Malgré un enseignement essentiellement classique, il préfèrera rapidement se diriger vers des musiques plus contemporaines tel que le gospel, le jazz, le blues et la country.


À seulement 17 ans, après avoir traversé tout le pays pour s'installer à Seattle, il commence à se produire dans les clubs (comme le Rocking Chair) comme chanteur, accompagné de sa propre formation. En 1949, il enregistre pour la première fois sous son propre nom. C'est à cette époque qu'il rencontre Quincy Jones, avec qui il se lie d'amitié. Il signe un contrat chez Swing Time Records après avoir rencontré Jack Lauderdale et après plusieurs disques avec des succès modestes, Rocking Chair Blues ou The Ego Song, il enregistre Baby, Let Me Hold Your Hand, qui se place dans les premières places des R&B charts en 1951. 

Aidé par Atlantic Records, sa maison de disques, qui lui laisse toute liberté de création, Ray Charles va connaître une décennie de succès. Le premier succès qu'il enregistre est The Sun Gonna Shine Again, produit par Ahmet Ertegün, son producteur et fondateur d'Atlantic Records. Il compose son premier grand succès I Got a Woman. Viennent ensuite Hallelujah I Love Her So, Drown in My Own Tears, This Little Girl of Mine, Swannee River Rock,The Right Time. Il faut attendre la sortie de What'd I Say qu'il improvise en 1959 lors d'un concert dans un club de Milwaukeeen et The Genius Of Ray Charles, pour que sa notoriété s'élargisse dans de notables proportions.

En 1963 les affaires marchent tellement bien pour Ray Charles qu’il s’associe à son gérant Joe Adams et monte sa propre société de production ‘’ Ray Charles Entreprise ‘’. Il joue aussi dans le film Ballad In Blue en 1964. Après un petit blanc dans sa carrière, Ray Charles revient en force en 1966, avec Let's Go Get Stoned. Après quelques chansons aux résultats encore honorables, il se fait oublier petit à petit. À la fin des années 1970 et au cours des années 1980, il fait quelques apparitions, à l'occasion d'événements tels que le film The Blues Brothers ou la chanson We Are the World au bénéfice de USA for Africa.
Malgré de nombreux changements de maisons de disques, il n'obtient plus que de modestes succès. Seule exception, son duo avec Chaka Khan en 1989, I'll Be Good to You, qui le réconcilie brièvement avec les pop charts. Ray Charles continue inlassablement de tourner dans le monde entier à guichet fermé auprès de son public d'admirateurs jusqu'à un âge avancé malgré une désaffection du grand public.

Il est récompensé de douze Grammy Awards, parmi les très nombreuses récompenses et distinctions qu'il reçoit au cours de sa carrière. Il est un des premiers à entrer au Rock'n'Roll Hall of Fame en 1986. Il reçoit la médaille de Chevalier des Arts et Lettres cette même année et la chanson Georgia on My Mind est consacrée hymne officiel de l'État de Géorgie en 1979. Dans les années 1990, Ray Charles recommence à faire parler de lui, notamment pour la publicité pour Pepsi-Cola : You Get The Right One Baby et quitte définitivement les petits piano-bars pour revenir à la grande scène notamment avec l'album Genius Loves Company, de 2004, composé de duos.


Il meurt à 73 ans d'une maladie du foie, le 10 juin 2004, dans sa maison de Beverly Hills, accompagné de sa famille. Il donnera 1 million de dollars à chacun de ses enfants, et repose désormais au cimetière d'Inglewood en Californie.


Pour moi, Ray Charles était et sera toujours un artiste exceptionnel qui a su malgré son handicap et de nombreuses difficultés, prouver au monde qu'il avait le talent, les capacités et la volonté nécessaire pour se faire une place dans le monde du " show-business " et nous permettre de redécouvrir la musique. Son parcours m'a aussi permis de comprendre que tout est possible et que lorsque l'on veut quelque chose, qu'importe les obstacles, on doit tout faire pour l'obtenir car au final la victoire n'en sera que plus belle. 

                                                  Pauline 4ème